Autrefois, enivré de ses membres robustes,
Il sautait dans la haie et griffait les arbustes,
Et ses bonds chaleureux nous fêtaient : aujourd'hui,
Son âme humble est déjà recouverte de nuit.
Il somnole ; le feu lui souffle sa fumée.
Mais quand nous approchons sa prunelle embrumée
S'ouvre, il lève vers nous la tête avec effort,
Et cherche dans nos yeux si nous l'aimons encor.
Abel Bonnard
1. 27/12/2013
Nous le vivons pour le moment, mais il sait que nous l' aimons, il fait de gros efforts pour nous remercier.
2. 06/02/2013
Magnifique Bravo.
3. 16/11/2012
Très beau texte et si vrai.
4. 07/11/2012
MERVEILLEUX
5. 31/07/2009
Un petit texte très émouvant ...
Merci